Enfin, les marais sont nombreux et forment un obstacle supplémentaire. Sur terre, les Perses se préparent à assiéger la ville de Milet quand Charopinos, le frère d'Aristagoras, avec l'aide des contingents athéniens et érétriens, organise une diversion et ravage Sardes[40], sans arriver à prendre son acropole défendue par Artapherne lui-même[41]. Enfin à l'aile gauche se trouvent les flottes d'Ionie (donc grecques), du Pont et de Carie dirigées par un prince achéménide, Ariabignès et où combat Artémise Ire, reine d'Halicarnasse. À l'époque, la ville ne possède pas de remparts et il y a peu de points fortifiés en Attique susceptibles de retarder l'ennemi[122]. C'est pourtant Milet qui se trouve à l'origine du soulèvement de 499. Les diplomates athéniens utilisent par la suite Marathon pour justifier leur hégémonie sur le monde grec. Après de longues négociations, ils déposent les armes définitivement en 494. Aucune autre cité ne répond à l'appel. Les casques en cuir ou en métal sont courants, les armures et boucliers plus rares. Dans le domaine des représentations mentales, le récit de Hérodote sur les guerres médiques occupe une place de poids dans l'image de l'« Orient » et des « Orientaux » en Occident. Les effectifs des Perses sont estimés de 75 000 hommes (selon l'historien allemand Hans Delbrück) à 300 000 (pour Hanson)[80], mais le consensus moderne estime plutôt qu'ils se situent entre 300 000 et 500 000 hommes[79],[81]. Même si les Perses avaient un certain nombre de raisons d'estimer avoir emporté une victoire, la faillite de leur annexion, leur repli et les raids grecs victorieux sur la côte asiatique constituent un indiscutable retournement de situation à la mort de Darius. Les Grecs renouent avec leurs querelles intestines dès que le péril est passé. Darius envoie son armée dans la baie de Marathon à 40 kilomètres d’Athènes. Dans un premier temps, l'alliance multiplia les offensives en soutenant la révolte de l'Égypte contre Artaxerxès Ier (révolte d'Inaros qui s'acheva par un désastre) ou en envahissant Chypre en 450[147]. 399 : Yazdgard monte sur le trône de Perse. Les Perses comptent environ 20 000 hommes, sous les ordres du général mède Datis et du général Artaphène, neveu de Darius. Les guerres médiques sont les affrontements entre les Grecs et les Perses ayant eu lieu à cette époque entre 490 avant J.-C. et 479 avant J.-C. en Grèce continentale, en Grèce des Iles et en Asie mineure. La victoire grecque est parachevée par la victoire navale du cap Mycale, en Ionie (Asie mineure) à l'automne 479, où la flotte ennemie qui avait été tirée à terre près du mont Mycale est totalement incendiée. Mais Xerxès dans une grande surprise renonce à poursuivre la conquête et se retire en Perse. La flotte perse pénètre comme prévu dans le détroit de Salamine. Pour les Athéniens, cette victoire représente une double réalité[67] : tout d'abord un incontestable succès militaire qui permet de repousser le corps expéditionnaire perse, mais aussi une victoire qui met en valeur le rôle des soldats-citoyens que sont les hoplites dans la défense de la cité et de la démocratie[Note 6],[68]. Malgré la haine des Athéniens pour la Perse, Mardonios peut légitimement espérer un retournement d'alliance : ils sont fatigués de la guerre, désespérés par la perte de leurs maisons et leurs biens, exaspérés par leurs alliés qui laissent l'Attique à la merci des ennemis et se contentent de protéger le Péloponnèse, et inquiets du monopole spartiate sur le commandement militaire. La cité de Milet est aussi soumise en 494 après une gigantesque bataille maritime opposant 350 navires grecs à 600 navires phéniciens, égyptiens et chypriotes alliés aux Perses. Un coureur porte la bonne nouvelle à Athènes, sur plus de 32 km, et meurt d’épuisement. Les défections dans leurs rangs sont nombreuses. À Chalcis, Eurybiade reprend confiance et remonte prendre sa garde à l'Artémision pour protéger les arrières de Léonidas. De la campagne contre les Scythes, Darius tire la conclusion qu'il peut compter sur la fidélité des Grecs ioniens. Durant 5 ans, il met en œuvre une gigantesque armée et prévoit de mener deux expéditions, l’une sur terre et l’autre sur mer. Épargné pendant toute la durée des hostilités, les divinations de sa pythie sont largement favorables aux Perses[100]. Les Perses et les Grecs d’Asie y auraient ajouté une troisième, diekplous, que les historiens antiques n’ont pas pleinement décrite : l’on suppose qu’il s’agissait de s’introduire entre les navires ennemis et d’éperonner leur flanc, qui constituait la zone la plus fragile de la coque. Selon la légende, la course du Marathon provient de deux légendes : Celle de Phillipidès qui parcourut 250 kilomètres en 36 heures d’Athènes à Sparte pour demander de l’aide face aux Perses débarquant à Marathon et celle d’Euclès qui courra 42 kilomètres entre Marathon et Athènes pour annoncer la victoire grecque puis mourut d’épuisement. En réalité, les guerres entre Perses et Grecs, mais aussi les alliances et les échanges, se poursuivirent jusqu'à la conquête d'Alexandre le Grand en 330 av. Alexandre contre les Perses documentaire. De plus, les cités grecques sont divisées : des centaines restent prudemment neutres ou, comme Thèbes, s'allient à l'ennemi (les « médisants »). pp.77-96. Théoriquement, la domination perse n'est pas écrasante. Les Athéniens n'attendent pas l'ennemi derrière leurs remparts, mais, conduits par le stratège Miltiade[Note 3], les hoplites athéniens et platéens, environ 10 000 hommes[Note 4], se rendent à la rencontre des Perses[60]. A Athènes,  Miltiade est mort, le pouvoir est détenu par Xanthippe, le père du futur Périclès, Aristide et surtout Thémistocle, fervent partisan d’une grande flotte athénienne prompt à repousser les attaques perses. La flotte compterait quant à elle environ 600 vaisseaux, fournis essentiellement par les Phéniciens, les Égyptiens et les Ioniens[78]. À la fin de l'été 498, le corps expéditionnaire – ou du moins ce qu'il en reste – plie bagage pour rentrer sur Athènes ou Érétrie[43]. Enfin il est persuadé qu'en coupant l'armée perse de sa flotte elle fera demi-tour[125]. Selon Hérodote, cela l'empêche de lancer une expédition contre la Grèce qu'il prévoyait de diriger lui-même, car il consacre les derniers mois de son règne à réprimer la rébellion et meurt en 486[70]. Airton Pollini, « Hérodote le père de l'Histoire », Emmanuel Laurentin, Pierre Judet de la Combe, Brigitte Le Guen et Silvia Milanezi, «, « même Alexandre le Grand ne commanda jamais autant de soldats ». Au cours de l'année 493, les Perses soumettent les dernières villes et îles rebelles (Chios, Lesbos et Ténédos) tandis que leur flotte longe victorieusement les côtes de l'Hellespont et de la Chalcédoine. La défaite des Thermopyles, la soumission de la Béotie et la prise d'Athènes sèment le découragement dans les esprits. Le tyran de Milet, Aristagoras  demande l’assistance d’Artaphèrne frère de l’empereur perse Darius. À l'époque contemporaine, en devenant un topos littéraire intégré par la culture européenne, les conflits des guerres médiques servent encore de référence : en Grèce au moment de la guerre d'indépendance où les Turcs sont assimilés aux Perses, dans le reste de l'Europe où à plusieurs reprises des pays attaqués se voient comme les Grecs devant résister à la barbarie et la tyrannie d'un ennemi qui prend les traits des Perses. Sur le conseil de ses alliés thébains, il en profite pour lancer d'intenses manœuvres diplomatiques visant à isoler Sparte[133]. Les meilleures offres pour ROLLIN - Histoire ancienne - égyptiens / Perses / Grecs, etc. Pour les Anciens, comme Thucydide et Hérodote, la prise de Sestos marque la fin des guerres médiques[142]. Plus déterminante encore selon lui fut la révolte de Babylone en août 479 qui força les Perses à combattre sur deux fronts, celui de Babylone étant privilégié car au centre de leur territoire[160]. Il s'agit de combattre dans la rade étroite de Salamine car il est persuadé, à juste titre, que les Perses ne pourront pas entreprendre de manœuvre d'encerclement et que leurs navires se gêneront mutuellement et seront autant de proies pour un abordage ou un éperonnage par les solides trières grecques. Certains de ces récits ont cependant été recueillis par Hérodote et Ctésias, médecin grec à la cour d'Artaxerxès II[11]. Les Perses, pour garder le contact avec leur flotte, doivent emprunter la seule route importante qui passe par les Thermopyles. Pendant le règne de Cyrus le Grand (qui d’après des historiens de l’Antiquité était né d’un père perse et d’une mère mède), les Perses ont commencé à dominer les Mèdes ; mais les deux peuples ont continué de former un empire commun. Les effectifs sont sujets à controverse, car les chiffres des historiens de l'Antiquité apparaissent fantaisistes. Chaque cité conserve ses institutions, à la condition de payer un tribut et éventuellement d'entretenir des garnisons perses. Elle est spécialiste de l’histoire des rapports entre Grecs et Perses et des écrits classiques sur l’empire achéménide. Les deux flottes luttent trois jours et les pertes sont lourdes des deux côtés. Après six jours d'un siège meurtrier, des traîtres ouvrent les portes aux Perses[58]. J.-C. (date la plus communément admise) sur une plage d'environ quatre kilomètres de long qui borde la plaine de Marathon, dans le dème du même nom, à quarante kilomètres d'Athènes. Mardonios, le nouveau généralissime perse, déclare après Salamine : « Les Chypriotes, les hommes de Phénicie, de Cnide et d'Égypte, seuls étaient vaincus, non les Perses qui n'ont pu combattre »[132]. Au début 497, la situation est critique pour les Perses, qui lèvent alors simultanément trois armées et une nouvelle flotte. En 477, grâce à cette propagande et à cette puissance, Athènes créa la ligue de Délos regroupant les cités qui voulaient lutter contre le danger perse, avec des institutions politiques et militaires communes sous son hégémonie[146]. Les historiens contemporains ont généralement revu ces chiffres à la baisse, ne serait-ce que pour des raisons logistiques et d'approvisionnement en eau impliquées par les chiffres d'Hérodote, mais leurs estimations varient assez fortement. Les alliés décident ensuite de s'attaquer au pont de bateaux construit par Xerxès sur le détroit des Dardanelles. L'Ionie est constituée de douze cités grecques fondées depuis au moins le VIIIe siècle avant l'ère chrétienne : Milet, Éphèse, Phocée, Clazomènes, Colophon, Priène, Téos, Chios, Samos, Érythrée, Myonte et Lébédos. Les préparatifs perses ne sont évidemment pas passés inaperçus. De plus les Grecs ont perdu à Salamine plus de 40 navires et ne peuvent les remplacer aussi rapidement que leurs adversaires. J.-C.[155]. Pour Hérodote, la majorité ne souhaite pas la guerre et même « montrait beaucoup d'inclination pour les Mèdes »[95]. Les 200 trières athéniennes mobilisent à elles seules environ 40 000 hommes, dont 34 000 citoyens des couches populaires[83]. Lentement mais systématiquement, les corps de troupes perses reconquièrent une à une les cités rebelles. Ces derniers se réfugient à Milet où ils demandent l'aide d'Aristagoras pour reprendre le pouvoir. Cette fois, peut-être par crainte d'une défection athénienne, les Spartiates sont décidés à réagir. De plus, les Perses favorisent systématiquement les rivaux phéniciens de Tyr et Sidon. Cela change avec la réforme de la taxation sous Darius qui fixe un montant précis d'or et d'argent à payer pour chaque satrapie[28]. Aristagoras commence à craindre d'être destitué ou même assassiné : il n'a pas d'autre choix que de se révolter[36]. S'y ajoutent une épée, une lance longue et un bouclier fait de peau et de lames de métal. En 477, Athènes fonde la ligue de Délos regroupant les cités grecques opposées aux Perses. guerre qui opposa les grecs aux perses. Le roi de Macédoine, Alexandre, est chargé des négociations. La cavalerie perse, à cheval et à chameau, pouvant aussi bien livrer des charges frontales que harceler l'ennemi avec arc et javelines, surclasse celle des Grecs. Les Grecs alignent au total environ 110 000 hommes dont 60 000 hoplites. Ce plan consiste à reprendre le projet de 492, en passant par voie terrestre à travers la Thrace et la côte macédonienne[103]. Après un siège de plusieurs mois, Sestos est prise d'assaut, le commandant perse crucifié et les câbles du pont sont ramenés en triomphe à Athènes[141]. Le dossier des échanges intellectuels entre les Perses et les Grecs autour de La Perse. Thémistocle profite de vents violents pour lancer ces Trirèmes grecs plus petits et plus rapides  percés les flancs des grands bateaux perses. Ces taxes sont en outre injustement réparties au sein de chaque cité : les familles liées aux tyrans (officiellement amis du Grand Roi) au pouvoir sont exemptées, et la pression fiscale sur les pauvres favorise les tenants de la démocratie et d'une révolution politique et sociale[30]. La victoire perse semble proche, Xerxès n'a mis que trois mois à atteindre Athènes depuis qu'il a passé les Dardanelles[123]. Ariabignès est tué et ramené auprès de Xerxès par Artémise. Ce sont les cités de Doriscos, Eïon et Therma situées respectivement aux débouchés des vallées fertiles de l'Hèbre, du Strymon et de l'Axios ainsi que Leukè Actè sur l'Hellespont et Tyrodiza[106]. Même Athènes sollicite vers 508 leur alliance. En août, tandis que les Perses envahissent la Piérie, Léonidas choisit une position défensive très forte au défilé des Thermopyles[Note 8] qui commande l'accès à la Béotie et à la Grèce centrale. Prés de 500 000 hommes et 600 navires la composent. Cependant, Alexandre se voit répondre que « tant que le soleil suivrait son chemin habituel »[134] les Athéniens ne feraient pas alliance avec le souverain perse. Il parvient à réunir sous ses ordres la plus grande armée grecque de l'Antiquité[136] : elle comprend des troupes de Sparte, sans doute 10 000 hoplites et 30 000 à 35 000 supplétifs, plus 8 000 Athéniens et quelques milliers d'hommes venant des autres cités de Grèce, telles Corinthe, Épidaure, Mégare, Platées, Trézène, Chalcis, Phlionte, Égine, etc. Elle est reçue assez fraîchement par les Athéniens furieux que l'on puisse douter de leur détermination. guerre qui opposa les grecs aux perses. Au 6ème siècle, les perses veulent étendre leur suprématie. Pendant plus d'un siècle, par la diplomatie, l'or et l'accueil des exilés politiques, ils intervinrent avec succès dans les affaires grecques[150]. D'autres auteurs anciens postérieurs ont avancé des chiffres totalement fantaisistes allant de 100 000 à 500 000 hommes[54]. L'Argolide : C'est une péninsule de Grèce. J.-C., au cours de la bataille de Platées, les troupes alliées provenant d'au moins 24 cités et dirigées par Sparte affrontent le gros des forces perses et grecques médisantes. Les spartiates repoussent vaillamment les Perses mais voyant que leurs ennemis contournent les Thermopyles, Léonidas décide de rester avec 300 valeureux guerriers, le temps que l’armée grecque se réorganise. Par exemple, les Français de la période de la Révolution française face à la Première Coalition, ou les Espagnols faisant face à Napoléon Ier, ou encore à nouveau les Français au moment de leur rivalité puis de leur lutte contre l'Allemagne durant la Première Guerre mondiale[167]. Pour saisir les enjeux et la nature réels des affrontements, l'historien doit soumettre ce récit à une analyse critique et prudente[2]. Dans le monde grec, les armes ont une signification sociale et politique, les aristocrates combattent à cheval, les petits propriétaires forment la majorité de la phalange, les pauvres servent comme rameurs sur les trières, ainsi. Inquiets, les Spartiates envoient eux aussi une ambassade afin de contrer l'argumentation des Perses. En 547, il annexe la Lydie de Crésus, qui dominait l'Asie mineure, puis assujettit les cités côtières grecques de l'Ionie et des Dardanelles[16]. Les politiciens et lettrés de la cité reconstruisirent progressivement les grandes victoires des guerres médiques, avant tout celle de Marathon qui fut perçue comme une véritable bataille légendaire[166]. Miltiade est un adversaire résolu d'Hippias, lequel avait fait assassiner son père. Enfin, si les Perses ne sont pas une nation maritime, ils peuvent compter sur les flottes phéniciennes et égyptiennes, au moins aussi performantes que celles des Grecs pour la navigation ou l'abordage[90]. Quand il apparaît que les Perses font retraite, Thémistocle dans l'euphorie de la victoire propose de couper la route de l'Asie à Xerxès en traversant l'Égée. L’armée grecque est plus puissante et mieux armée, l’armée perse est composée de mercenaires peu habitués à combattre ensemble et parlant des dialectes différents. L'épigraphie apporte de nombreux renseignements grâce aux inscriptions et à l'iconographie des monuments perses, par exemple en fournissant la liste des pays et des peuples vaincus : les Grecs, qu'ils soient d'Asie mineure ou d'Europe, sont considérés comme des sujets par les Grands Rois des guerres médiques, Darius, Xerxès et Artaxerxès[13]. Cependant, par crainte ou par intérêt, de nombreuses cités restent neutres et seules 31 d'entre elles s'engagent par serment dans une alliance défensive, la ligue hellénique, et préparent des contingents de soldats[94]. Même s'il ne faut pas en exagérer la portée — pour l'empire achéménide ce conflit semble initialement assez périphérique —, les guerres médiques apparaissent comme le point de départ de l'hégémonie athénienne en mer Égée, mais aussi comme la prise de conscience d'une certaine communauté d'intérêts du monde grec face à la Perse, idée que reprend, près de deux siècles plus tard, Alexandre le Grand. Xénophon, également athénien, est de la génération suivante, mais il connaît bien les Perses car il les a servis comme mercenaire lors de l'expédition des Dix Mille en 401 (relatée dans l'Anabase). En revanche, l'infanterie perse est inférieure aux hoplites grecs. C’est la tant attendue version Française du jeu. Sparte, dont l'armée est considérée comme la plus puissante[111], préside le congrès. Les Perses se retirent définitivement d’Europe. En Anatolie occidentale, en -499, des cités ioniennes  se révoltent contre l’influence des Perses et chassent leurs tyrans. Les Perses soutiennent Sparte contre les Grecs lors de la guerre du Péloponnèse. Ce sont les guerres Médiques. La situation après la défaite cuisante de Salamine n'est pas pour autant désespérée pour les Perses. De la même manière, des représentations artistiques des guerres médiques sont réalisées, alors que d'ordinaire les artistes grecs privilégient les conflits mythologiques. L’Inde. La formation de l'empire perse B. Les grecs d'Asie au sein de l'empire perse C. La révolte de l'Ionie : 500-493 II. La situation se prête à une rébellion, et Aristagoras, le tyran de Milet, va en tirer parti. On a ainsi pu proposer de tracer une continuité entre celui-ci et les discours des médias occidentaux sur l'Orient lors de la première guerre du Golfe[168]. La victoire perse est proche. Sur le chemin de la conquête, avec l'aide de contingents grecs ioniens, Darius s'assure la maîtrise de la Thrace, tandis que le roi Amyntas Ier de Macédoine reconnaît sa suzeraineté (513). L’empire perse subit aussi des assauts des Traces sur sa frontière d’Anatolie. Les guerres médiques opposent les Grecs aux Perses de l'Empire achéménide au début du V e siècle av. Début 498, la flotte grecque met en fuite la flotte phénicienne lors d'un premier combat sur les côtes de Pamphylie. Les Perses demeurent, aux yeux de nombreux Grecs ioniens, des barbares rétifs aux « charmes » de la civilisation qui conservent leur langue, leur religion et leurs coutumes. À l'inverse, d'autres insistent sur la supériorité de l'armement hoplite, avec son bouclier, sa lance en fer et sa cuirasse de bronze, ainsi que sur la discipline de la phalange[85],[86]. Elle a pour origine la volonté de Darius Ier d'étendre son empire vers la Propontide (mer de Marmara) et le Pont-Euxin (mer Noire), entre autres pour contrôler les sources d'approvisionnement en blé, en or et en bois de construction navale[21]. Certaines s'exécutent, mais Athènes comme Sparte refusent et mettent à mort les ambassadeurs perses, sans toutefois prendre de véritables mesures pour devancer la future offensive[51]. Milet est prise et rasée peu après (la poliorcétique perse l'emportant généralement sur celle des Grecs), et sa population déportée sur les berges du Tigre[39]. Pour Aristide une éventuelle défaite d'Athènes ferait le jeu de Sparte, d'autant que Sparte est en train de finir le mur qui barre l'isthme du Péloponnèse et donc ne ressent plus la menace perse avec la même acuité[131]. Dans le même temps, Darius envoie une seconde armée à l’assaut d’Athènes. 390 : Théodose I er et le roi Shapur III de Perse signent un traité pour se partager l'Arménie. Pour éviter les tempêtes du nord-est, fréquentes et brutales dans la région du mont Athos, et ne pas rééditer le désastre de 492, Xerxès ordonne le percement d'un canal afin de couper l'isthme de l'Acté[104]. Athènes est sauvée. Malgré la mort de Mardonios et la retraite de leurs troupes, il est même possible que les Achéménides aient considéré leur offensive comme une victoire : Xerxès a vaincu les Spartiates aux Thermopyles, abattu leur roi, rasé Athènes et réduit en esclavage ceux qui n'avaient pas fui, pillé les temples grecs et rapporté leurs trésors à Suse[149],[47]. Nuageux, Min: 12 °C | Le souvenir de ces divisions resta longtemps un sujet de haine entre Grecs. Les Cariens se ressaisissent et infligent une grave défaite aux Perses à l'automne suivant à Pédassos. La saison enfin devient dangereuse pour la navigation. Les guerres perses sont généralement datées de 492 à 449/448 av. Les Athéniens doivent battre les Perses dans la plaine de Marathon, puis regagner leur cité pour la protéger d'une attaque par la mer. Hippias, ancien tyran d'Athènes, conseille Darius lors de la première guerre médique ; Démarate, roi spartiate déchu, guide Xerxès lors de la seconde[76],[97]. Les 300 hoplites se battent avec courage mais succombent tous. Thémistocle a un autre plan qu'il impose à Eurybiade grâce au soutien d'Égine et de Mégare, il est vrai directement menacées en cas de repli sur l'Isthme de Corinthe. Les historiens anciens et contemporains se sont beaucoup interrogés pour savoir comment une trentaine de petites cités ont pu vaincre un immense empire pourvu d'alliés sur place. Une réconciliation générale intervient, comme entre Athènes et Égine. En 499, il s'embarque donc pour Sparte, qui possède l'armée la plus puissante, afin de solliciter son aide. Une fois sur place, ils se rendent compte que les Perses l'ont déjà retiré et se sont retranchés à Sestos sur la rive européenne du détroit, ville d'où Xerxès était parti à la conquête de la Grèce trois ans plus tôt. (sous le roi Xerxès). Entre les Grecs et les Perses, ce ne fut jamais une grande et belle histoire d'amour. Pour cela, il doit s'attaquer aux Scythes, maîtres d'un puissant empire en Russie méridionale et dont les relations commerciales avec les Grecs sont fructueuses et actives. En effet cette armée est composée de soldats d'origines différentes, ne parlant pas les mêmes dialectes et n'ayant pas l'habitude de combattre ensemble. La première ligne de défense au niveau de la vallée du Tempé (entre Thessalie et Macédoine) est abandonnée, ce qui jette les Thessaliens immédiatement dans les bras des Perses[114]. Toute l'année 491 est consacrée aux préparatifs militaires et diplomatiques de cette offensive. 4 000 clérouques athéniens envoyés en renfort prennent la fuite et Erétrie se retrouve seule[56],[57]. L'historien qui étudie les guerres médiques se trouve face à une difficulté majeure : il ne dispose que de sources écrites grecques et le seul récit exhaustif est celui d'Hérodote et son Enquête.

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