(3) La guerre des Sabins terminée, Tarquin rentra triomphant dans Rome. On en laisse la moitié à Collatie pour la défense de la ville, et pour empêcher que la nouvelle de ce mouvement ne parvienne aux oreilles du roi; l'autre moitié marche vers Rome sur les pas de Brutus. (3) Au milieu de ces fêtes, dont la célébration avait été annoncée, surpris à l'improviste par les brigands furieux de l'enlèvement de leur butin, Romulus se défend avec vigueur, Rémus est pris; ils livrent leur prisonnier au roi Amulius, et le noircissent à ses yeux. S'ils ne s'accordaient pas, ce qui arrivait rarement, ou prenait les voix de la seconde classe; mais on ne fut presque jamais obligé de descendre jusqu'à la dernière. Leurs armes étaient les mêmes que celles de la première classe, si ce n'est que le bouclier était plus long et qu'ils n'avaient pas de cuirasse. La multitude d'habitants dont regorgeaient Albe et le Latium, grossie encore du concours des bergers, faisait espérer naturellement que la nouvelle ville éclipserait Albe et Lavinium. Les assemblées du peuple, les levées de troupes, les délibérations les plus graves, étaient interrompues et ajournées si les oiseaux ne les approuvaient. Mais vous, jurez-moi que l'adultère ne sera pas impuni. Romulus vole aux premiers rangs. Etat : New. Rome alors était puissante, et les arts dont elle était redevable à la fois à la paix et à la guerre, avaient perfectionné sa civilisation. Mais, pour qu'il soit accordé quelque faveur aux Sabins, les Romains prennent, de la ville de Cures, le surnom de Quirites. Ils s'accordent assez avec l'opinion de la divinité de l'origine de ce roi, et ce qu'on a écrit touchant les circonstances miraculeuses qui suivirent sa mort. Tome 1 / publiées sous la direction de M. Nisard, .Date de l'édition originale: 1839Collection: Collection des auteurs latins avec la traduction françaiseLe présent ouvrage s'inscrit dans une politique de conservation patrimoniale des … La cité elle-même ne leur fournit aucun secours, et (chose moins surprenante de la part de tout autre peuple), le respect pour la trêve conclue avec Romulus arrêta les Véiens. (4) Cependant la ville s'agrandissait, et son enceinte s'élargissait chaque jour, mesurée plutôt sur ses espérances de population future que sur les besoins de sa population actuelle. Tatius et ses Sabins leur parurent trop lents à prendre un parti. (7) L'atrocité du crime ne produisit pas moins d'effet à Rome qu'à Collatie. Il prit d'assaut leur ville, Suessa Pométia; (3) il en vendit le butin, et tira de cette vente quarante talents d'or et d'argent. Là aussi trouvèrent place les citoyens de Tellènes et de Ficana, quand les Romains eurent conquis ces deux villes. Et nous aussi, quoique étrangers, n'avons-nous pas régné? (10) La cavalerie, par une charge soudaine, mit les Sabins en désordre; ils ne purent ni soutenir le choc, ni se rallier, ni s'ouvrir un chemin pour fuir; on en fit un grand carnage. La traduction de M. Nisard a toutefois été légèrement modifiée. Brutus est informé de son approche, et, pour ne pas le rencontrer, il se détourne de sa roule. Les qualités d'un roi se développèrent chez cet enfant avec la jeunesse, et lorsque Tarquin chercha un gendre, personne, parmi les jeunes Romains, ne méritant d'être comparé à Tullius, c'est à lui qu'il donna sa fille. Les Véiens ne peuvent soutenir le choc; ils se débandent et prennent la fuite. Tous, indifférents à leur propre danger, n'ont devant les yeux que le triomphe ou la servitude, et cet avenir de leur patrie, dont la fortune sera ce qu'ils l'auront faite. (3) On pense qu'il régla ce nombre sur celui des douze vautours qui lui avaient présagé l'empire; mais je partage volontiers le sentiment de ceux qui, retrouvant chez les Étrusques, nos voisins, l'idée première des appariteurs et de cette espèce d'officiers publics, comme celle des chaises curules et de la robe prétexte, pensent que c'est dans leurs coutumes qu'il faut rechercher aussi l'origine de ce nombre. (5) Il institua beaucoup d'autres sacrifices, et les lieux destinés à leur célébration reçurent des prêtres le nom d'Argées. Que cette flamme t'échauffe aujourd'hui; qu'aujourd'hui ton réveil commence. (5) La statue de cet Attus, représenté la tête voilée, se voyait sur le Comitium, à l'endroit où ce fait eut lieu, et sur les degrés, à gauche, de la salle du sénat. (6) Cette politique farouche avait eu pour but principal de diminuer le nombre des sénateurs; Tullius résolut de n'en point nommer d'autres, afin que leur affaiblissement les rendît méprisables et qu'ils souffrissent avec plus de résignation l'ignominie de ne pouvoir rien dans le gouvernement. Rien ne dément cette opinion, surtout si l'on considère le courage que déploya Romulus dans le rétablissement de son aïeul sur le trône, son projet gigantesque de bâtir une ville, et son habileté à la rendre forte, par le parti qu'il savait tirer, soit de la paix, soit de la guerre. Le mont Palatin, sur lequel il avait été élevé, fut le premier endroit qu'il eut soin de fortifier. Le hasard avait voulu que, de son côté, Numitor, maître de la personne de Rémus, apprit que les deux frères étaient jumeaux, et qu'à leur âge, à leur noble fierté, le souvenir de ses petits-fils se réveillât dans son coeur; à force de questions il touchait à la vérité et n'était pas loin de reconnaître Rémus. L'excellence de leur infanterie, et surtout l'augmentation récente de leur cavalerie, y servirent puissamment les Romains. L'Histoire de Rome depuis sa fondation (en latin Ab Urbe condita libri, littéralement « les livres depuis la fondation de la ville [de Rome] ») est une œuvre de l'historien Tite-Live dont il entame la rédaction aux alentours de 31 av. Brutus organise la révolution qui va mettre fin à la royauté. Ils arrivèrent tous deux presque en même temps par des chemins opposés, Brutus au camp, et Tarquin à Rome. L'un conquérait l'empire, l'autre passait sous la domination étrangère. Heureusement pour la tranquillité présente de Servius, la trêve avec les Véiens et les autres peuples de l'Étrurie était expirée, et la guerre recommença. (3) Aussi les Latins, qui s'étaient liés à Tullus par un traité, sortirent de leur inaction, et reprirent courage. (1) Si Tarquin méconnut les lois de la justice pendant la paix, il fut loin, cependant, d'ignorer l'art de la guerre. (2) Mais on l'employa dans la suite à d'autres ouvrages, qui, pour avoir moins d'éclat, n'en étaient pas moins pénibles. Les dieux de la patrie, la patrie elle-même, tout ce qu'il y a de citoyens dans la ville et dans l'armée ont les yeux fixés tantôt sur leurs armes, tantôt sur leurs bras. Tarquin l'Ancien se fait élire roi. (2) Ceux-ci, en effet, irrités de son orgueil et de son despotisme, s'indignaient que le prince les enchaînât depuis si longtemps à des travaux de manoeuvres et d'esclaves. (6) Les Sabins, qui n'avaient pas oublié que Tatius avait transporté à Rome une partie de leurs forces, et que la puissance romaine venait encore de s'accroître par la réunion des Albains, cherchèrent autour d'eux des secours étrangers. (7) Ils la trouvent assise dans son appartement, plongée dans une morne douleur. du vendeur 6666-ING-9782012596924, Oeuvres de Tite-Live : histoire romaine avec la traduction en fran�ais. Si l'imprévu empêche ta résolution, du moins laisse-moi te conduire.". ", (7) Alors les centurions armés entourent Mettius. (4) Durant ce blocus, et comme il arrive ordinairement dans une guerre moins vive que longue, on accordait assez facilement des congés; mais aux officiers plutôt qu'aux soldats. Pendant ce temps, le prêtre immole la génisse : cette supercherie remplit d'allégresse le roi, et la ville entière. Turnus, roi des Rutules, à qui Lavinie avait été promise avant l'arrivée d'Énée, indigné de se voir préféré un étranger, avait à la fois déclaré la guerre à Latinus et à Énée. Tome 1 (�d.1839), Oeuvres de Tite-Live: histoire romaine avec la traduction en fran�ais. (10) Mettius, dont le cheval est épouvanté par le tumulte de la poursuite, est jeté dans un marais. Eh bien ! Oeuvres de Tite-Live : histoire romaine avec la traduction en français. Le sénat ratifia l'élection. Tullus continue : "Pour le bonheur, la gloire, la prospérité du peuple romain, et de vous aussi, peuple d'Albe, j'ai résolu de transporter à Rome tous les habitants d'Albe, de donner le droit de cité au peuple, et aux grands le droit de siéger au sénat; de ne faire, en un mot, qu'une seule ville, un seul état. (12) Une fois connu du prince, il ne tarda pas à gagner son amitié par ses manières libérales et son habileté à remplir les charges qui lui furent confiées; il était de tous les conseils publics et privés, et consulté sur la guerre et sur la paix. Il lui commande en même temps d'enjoindre aux cavaliers de tenir les lances hautes. Tite-live - Achetez une variété de produits à prix abordables sur eBay. (3) Le hasard voulut que des laboureurs des pays de Rome et d'Albe se livrassent les uns envers les autres à des déprédations réciproques. Romulus, trop faible pour agir à force ouverte, se garda bien de venir à la tête de ses pâtres; il leur ordonne de se rendre au palais à une heure convenue et par des chemins différents; là ils tombent sur le roi : à la tête des gens de Numitor, Rémus leur prête main-forte, et Amulius est massacré. (10) Ces largesses, le produit de ces spoliations, ]es séductions de l'intérêt privé, étouffèrent le sentiment des malheurs publics, jusqu'au jour où Gabies, privée de conseils et de forces, tomba enfin sans résistance au pouvoir de Tarquin. (6) L'imminence du péril n'admettait pas de retard. Enfin, prenant le 'lituus' dans la main gauche, et étendant la droite sur la tête de Numa, il prononça cette prière : (9) "Grand Jupiter, si la volonté divine est que Numa, dont je touche la tête, règne sur les Romains, apprends-nous cette volonté par des signes non équivoques, dans l'espace que je viens de fixer." Ces trois peuples se liguent pour une guerre commune. Le héraut revenait aussitôt à Rome pour qu'on en délibérât, (11) et le roi communiquait immédiatement l'affaire aux sénateurs, à peu près en ces termes : "Les objets, griefs et procès que le Père patrat du peuple romain des Quirites, a redemandés, exposés, débattus auprès du Père patrat et du peuple des Anciens Latins, et desquels il attendait la restitution, la réparation et la solution, n'ont été ni restitués, ni réparés, ni résolus; dis-moi donc, demandait-il au premier à qui il s'adressait, ce que tu en penses." Toutefois les Sabins n'en purent tirer que quelques volontaires; l'argent leur amena aussi quelques aventuriers de la dernière classe du peuple. (3) Enfin, entraînés par l'exemple de quelques-uns, tous, par acclamations unanimes, saluent Romulus, dieu, fils de dieu, roi et père de la ville romaine. Les guerres qui s'ensuivent directement, surtout celle des Sabins. Turnus d'Aricie et la soumission des Latins, (1) Il exerçait déjà une grande influence sur les chefs des Latins, quand il leur proposa de se rendre, à un jour marqué, au bois sacré de la déesse Férentina, ajoutant qu'il voulait les entretenir de leurs intérêts communs. Ils envoient des députés à Rome, et proposent la paix; une trêve de cent ans leur est accordée, mais au prix d'une partie de leur territoire. (5) On ajoute que la révélation d'un citoyen vint fortifier encore cette croyance. (2) Un pareil miracle excita de tous côtés, dans le palais, des cris qui attirèrent le roi et sa famille. Il lui demanda quelle était leur nation, d'où ils venaient, quel malheur les avait exilés de leur pays, et quel projet les amenait sur les rivages Laurentins. (1) Servius, après avoir mis sa puissance à l'abri de toute opposition de la part du peuple, voulut aussi la préserver des accidents domestiques; et, afin de n'être pas traité par les enfants du feu roi comme celui-ci l'avait été par les fils d'Ancus, il fait épouser ses deux filles aux deux jeunes Tarquins, Lucius et Arruns. N� de r�f. (4) Dans cette circonstance, Romulus, dédaignant la ruse, vainquit avec l'aide seule de ses troupes déjà vieillies au métier de la guerre. Va, licteur, attache-lui les mains." J.-C., seul le quart, soit trente-cinq livres, nous est parvenu, le reste est … Mais la colère de ces dieux préparait à ce règne infâme une catastrophe digne de son commencement. Les Sabins n'étaient point encore descendus à sa rencontre, que, déjà transportée par la colère et le désir de reprendre la place, elle s'élance sur la hauteur. Outre la beauté de cette femme, une réputation de vertu si éprouvée piquait sa vanité. (5) Nulle part la députation ne fut bien accueillie, tant ces peuples méprisaient et redoutaient à la fois pour eux et leurs descendants cette puissance qui s'élevait menaçante au milieu d'eux. (3) Outre ces travaux, qui tenaient le peuple en haleine, Tarquin, persuadé qu'une population nombreuse est à charge à l'état quand elle est inoccupée, et voulant d'ailleurs, par des colonies nouvelles, étendre les limites de l'empire, envoya des colons à Signia et à Circéi, places qui devaient un jour protéger Rome du côté de la terre et du côté de la mer. les hérauts, commençant l'appel par les derniers rangs, font avancer les Albains les premiers. Dans aucune bataille les Romains n'avaient encore versé tant de sang ennemi. S'aidant encore de la ruse, malgré ce développement de forces nouvelles, il fit mettre le feu à une quantité de bois amassé sur les bords de l'Anio et qu'on jeta tout enflammé dans le fleuve. (2) Les Sabins d'origine, qui depuis la mort de Tatius n'avaient pas eu de roi de leur nation, et qui, dans cette société fondée sur l'égalité des droits, craignaient de perdre ceux qu'ils avaient à l'empire, exigeaient que le roi fût élu dans le corps des Sabins. Traduction d'Eugène LASSERRE, Tite-Live, Histoire romaine, t. IV, Paris, Garnier, 1937 . (7) Par un heureux hasard, il était sans blessure. (6) On dit qu'on a porté chez lui une grande quantité d'épées. L'usage était alors que le fécial portât aux frontières du peuple ennemi, un javelot ferré, ou un pieu en cornouiller durci au feu. Là il les dépose au pied d'un chêne consacré par la vénération des pasteurs, en fait hommage à Jupiter, et trace l'enceinte d'un temple qu'il dédie à ce dieu sous un nouveau surnom : (6) "Jupiter Férétrien, s'écrie-t-il, c'est à toi qu'un roi vainqueur offre ces armes d'un roi, et qu'il consacre le temple dont sa pensée vient de mesurer l'enceinte. (8) À cet égard, Fabius, historien plus ancien d'ailleurs, me semble plus digne de foi que Pison. Tullus conduit ses soldats contre les Véiens, et oppose les Albains au corps d'armée des Fidénates. Established seller since 2000. (15) De tous les cultes institués alors par Romulus, ce fut le seul qu'il emprunta aux étrangers : il applaudissait dès lors à cette apothéose du courage, dont les destins lui préparaient l'honneur. (3) Il marche ensuite contre les Crustuminiens qui venaient l'attaquer; mais ceux-ci, déjà découragés par les revers de leurs alliés, font encore moins de résistance. (5) Les Albains mirent plus de lenteur dans la négociation. Traduction par Désiré Nisard. N� de r�f. (8) Le licteur s'approche; déjà il passait la corde, lorsque, sur l'avis de Tullus, interprète clément de la loi, Horace s'écrie : "J'en appelle. (7) Là, il laisse une garde peu nombreuse et se remet en marche avec toutes ses forces. (6) Tous, de toutes les contrées du Latium, se rendirent à l'appel. du vendeur 6666-LSI-9782012596924, Description du livre Hachette Livre - Bnf, France, 2018. Les six champions s'élancent comme une armée en bataille, les glaives en avant, portant dans leur coeur le courage de deux grandes nations. Déjà la citadelle, achetée par un crime, est au pouvoir des ennemis; eux-mêmes ont franchi le milieu du vallon, et ils avancent jusqu'ici. -- Oui. (9) La vue des armes, exposées à tous les regards, excite une telle indignation que, sans donner à Turnus le temps de se défendre, on le condamne à périr d'un nouveau genre de supplice. (4) Mais cette ville sans gouvernement, cette armée sans chef, environnées d'une foule de petits états toujours en fermentation, faisaient craindre aux sénateurs l'attaque imprévue de quelque peuple étranger. (7) La cinquième classe, plus nombreuse, se composait de trente centuries : elle était armée de frondes et de pierres, et comprenait aussi les cors et les trompettes, répartis en deux centuries. (10) Tarquin fit encore distribuer à des particuliers le terrain qui environne le Forum, afin qu'ils y élevassent des portiques et des boutiques. (12) Mais Brutus, donnant une autre interprétation aux paroles de la Pythie, feignit de se laisser tomber, et baisa la terre, la mère commune de tous les hommes. (2) À la première attaque, au premier cri de guerre, les Antemnates sont mis en fuite, leur ville prise. Au milieu de la terreur universelle, il monte sur le siège du roi, en face du sénat, et fait sommer ensuite, par un héraut, tous les sénateurs de se rendre auprès du roi Tarquin. Comme elles ne nous attendent pas, nous les jugerons par les occupations où nous les aurons surprises.". (11) Arrivés sur ses bords, les uns jettent lâchement leurs armes et s'élancent au hasard dans les flots, les autres, hésitant entre la fuite et le combat, sont égorgés au milieu de leurs irrésolutions. Brand new Book. (9) Enfin, la mort presque simultanée d'Arruns et de la soeur de Tullia permet à celle-ci et à son complice de contracter un nouveau mariage, que Servius n'approuva point mais qu'il n'osa empêcher. (6) La victoire resta aux Latins; mais c'est là que se terminèrent les travaux mortels d'Énée : de quelque nom qu'il soit permis de l'appeler, il est enseveli sur les bords du Numicius : on le nomme Jupiter Indigète. (2) Et, comme les anciens Romains avaient axé leur demeure autour du mont Palatin, les Sabins sur le Capitole et dans la citadelle, les Albains sur le mont Célius, il assigna le mont Aventin aux derniers venus. (2) Quand les comices furent convoqués, il avait su d'avance éloigner les jeunes princes, sous le prétexte d'une partie de chasse. Dans tous les sacrifices qu'il offrit aux dieux, il suivit le rite albain; pour Hercule seulement, il suivit le rite grec tel qu'Évandre l'avait institué. Il est vrai que je feignis d'avoir donné cet ordre; mais c'était par prudence, et pour ne pas vous décourager, en vous dévoilant la désertion de Mettius; c'était encore pour effrayer les ennemis et les mettre en désordre, en leur faisant croire qu'ils allaient être enveloppés. (7) Il est père d'Énée Silvius, qui a pour fils Latinus Silvius. (4) Vous ne l'ignorez pas, les dieux ont présidé à la naissance de Rome, et la valeur romaine ne fera pas défaut à cette céleste origine; vous ne devez donc pas dédaigner de mêler avec des hommes comme eux votre sang et votre race." (6) L'altière Tullia s'indignait de ne trouver dans son époux ni ambition ni courage. (3) Turnus et les Rutules, se défiant de leur fortune, cherchent un appui dans la puissance alors très florissante des Étrusques et de leur roi Mézence. (2) Les deux fils d'Ancus, toujours indignés de la perfidie de leur tuteur, qui les avait chassés du trône paternel, et de la domination d'un roi qui, loin d'être citoyen de Rome, n'était pas même d'origine italienne, sentirent plus vivement cet affront lorsqu'ils prévirent que le sceptre, non seulement leur échapperait encore après Tarquin, mais tomberait, déshonoré, aux mains d'un esclave; (3) qu'ainsi cette ville, où un siècle auparavant Romulus, fils d'un dieu, et dieu lui-même, avait régné tout le temps de son séjour sur la terre, allait obéir, après lui, au fils d'une esclave, destiné lui-même à l'esclavage. Mettius seul a dirigé le mouvement; Mettius, le machinateur de cette guerre, Mettius, le violateur du traité juré par les deux nations. Depuis, il ne reparut plus sur la terre. (4) Ne pouvant compter sur l'affection des citoyens, il lui fallait régner par la terreur. Traduction du premier livre de Tite-Live. (7) C'est en effet le premier roi qui ait dérogé à l'usage suivi par ses prédécesseurs, de consulter le sénat sur toutes les affaires. Il y enferma d'abord les monts Quirinal et Viminal, et après eux les Esquilies; puis il fixa lui-même sa demeure dans ce quartier, afin d'en relever l'importance. (7) Les duumvirs, d'après cette formule de la loi, n'auraient pas cru pouvoir absoudre même un innocent, après l'avoir condamné. Originaire de Sarlat et proche du maréchal de Biron, c'est au récit de la seconde guerre punique qu'il s'est intéressé. (2) De même qu'il avait cherché la paix dans la guerre, de même il chercha la guerre dans la paix. De là, ces boucliers qui, au lieu d'anneaux d'or, payèrent la jeune fille, et qui l'ensevelirent sous leur masse. Paperback. Ainsi, au dedans, les maisons ne pouvaient être contiguës aux remparts, ce qui ne s'observe généralement plus aujourd'hui, et au dehors, restait une portion du sol interdite aux profanes envahissements des hommes. (3) Romulus, resté seul maître, la ville nouvelle prit le nom de son fondateur. (9) S'il n'obtient pas satisfaction, après trente-trois jours, délai prescrit solennellement, il déclare ainsi la guerre : "Écoute, Jupiter, et toi, Janus Quirinus, et vous tous, dieux du ciel, de la terre et de l'enfer, écoutez : (10) Je vous prends à témoin de l'injustice de ce peuple (et il le nomme) et de son refus de restituer ce qui n'est point à lui. Il lui adjoignit deux autres flamines, l'un consacré à Mars, l'autre à Quirinus. (2) Je ne déciderai point (car comment certifier des faits d'une si haute antiquité ?) 1 Firmin Didot frères, 1864. Alors, sans hésiter, Navius, dit-on, trancha la pierre. (6) Une paix si heureuse, succédant tout à coup à une guerre si déplorable, rendit les Sabines plus chères à leurs maris, à leurs pères, et surtout à Romulus. (3) La cavalerie eut presque tout l'honneur de cette journée. Traduction MM. (12) Les citoyens, vaincus et par les larmes du père, et par l'intrépidité du fils, également insensible à tous les périls, prononcèrent l'absolution du coupable, et cette grâce leur fut arrachée plutôt par l'admiration qu'inspirait son courage, que par la bonté de sa cause. Elle en était sortie par hasard, allant puiser de l'eau pour les sacrifices. (5) Le mépris des Étrusques pour Lucumon, ce fils d'un étranger, d'un proscrit, était un affront qu'elle ne pouvait souffrir; et, plus sensible à l'élévation de son mari qu'à l'amour de sa patrie, elle résolut de quitter Tarquinies. On y conduisit ensuite les légions pour détruire la ville. (3) D'abord on essaya de prendre Ardée d'assaut; mais cette tentative eut peu de succès. (7) Quant à lui, Sextus, échappé au glaive de son père, il n'a cru trouver nulle part un asile plus sûr que chez les ennemis de Lucius Tarquin. De leur côté, les Albains, par l'organe de leur dictateur et de leurs prêtres, répétèrent les mêmes formules, et prononcèrent le même serment. (1) Tarquin prit, sans hésiter, possession du trône. (5) Ce règlement imposait à chacun l'obligation de subvenir aux besoins de l'état, soit en paix, soit en guerre, non par des taxes individuelles et communes comme auparavant, mais dans la proportion de son revenu. (4) À ces projets d'établissement vient se mêler la soif du pouvoir, mal héréditaire chez eux, et une lutte monstrueuse termine un débat assez paisible dans le principe.

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